Un reportage à retrouver en intégralité sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=AEzB1LyLmis

Nichée dans les marais de l’Erdre, la Tourbière de Logné est la plus méridionale des trois tourbières bombées du Massif Armoricain. Appartenant au réseau des grands marais de la Loire-Atlantique (Brière, Grand-Lieu, Estuaire de la Loire…), ce site d’intérêt communautaire européen est constitué d’un vaste bombement tourbeux riche en sphaignes et d’une tourbière plate (bas-marais). La Tourbière de Logné se caractérise par ses 11 habitats d’intérêt communautaire et 2 d’intérêt national.

Sa flore est particulièrement spécifique, puisqu’on trouve plus de 200 espèces de plantes vasculaires avec notplius de dix espèces strictement inféodées aux zones tourbeuses. On y trouve ainsi la Linaigrette engainée, les droséras à feuilles rondes et intermédiaire, le Piment royal, la Narthécie des marais, la Grassette du Portugal, le Rhynchospore blanc ou encore la Canneberge.

Le principal intérêt faunistique est incontestablement la richesse exceptionnelle de la tourbière en invertébrés. L’entomofaune et l’arachnofaune y sont abondantes et présentent des espèces très typiques : Pirata uliginosus, Dolomedes fimbriatus, Heteropterus morpheus… La RNR accueille également la Loutre d’Europe et un cortège d’oiseaux très riche.

+ d’infos sur le site de Bretagne Vivante

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Afin de préserver la flore protégée présente sur les berges, il est rappelé que la mise à l’eau et le stationnement des embarcations ne sont autorisés que sur les aires aménagées à cet effet.

Retrouvez en téléchargement la carte des zones de navigation voile et canoë/kayak/Paddle : AU-2024-010-ouverture navigation Vioreau

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Des espaces à fort enjeux écologiques

Ces espaces, à forts enjeux écologiques, sont actuellement menacés par la dégradation de la qualité de l’eau et la fermeture progressive du milieu par le boisement naturel. Du fait de leurs caractères intrinsèques, les tourbières contribuent  pourtant à la régulation et à l’épuration des eaux. Elles abritent aussi de nombreuses espèces remarquables. Pour la flore, on peut noter : le Rossolis à feuilles rondes (Drosera) et le Malaxis des marais, deux espèces protégées au niveau national.

Une étude dans un objectif de conservation

A partir du mois d’avril 2024 jusqu’au mois de décembre 2025, l’Edenn va réaliser une étude préalable à la restauration de tourbières sur le bassin versant de l’Erdre. Les tourbières, caractéristiques d’une partie des zones humides d’intérêt majeur de la vallée de l’Erdre, constituent des milieux naturels essentiels pour la préservation de la biodiversité, la régulation du climat (stock de carbone), le stockage et l’épuration naturelle de l’eau.

Dans un objectif de conservation des milieux tourbeux, il est indispensable d’en connaître la distribution cartographique, de caractériser leur état de conservation et leurs fonctionnalités et de programmer des interventions de préservation spécifiques ou de restauration adéquate.
Cette mission confiée au Conservatoire d’Espaces Naturels des Pays de la Loire permettra de réaliser une évaluation écologique et fonctionnelle sur plusieurs sites tourbeux ainsi qu’un programme de travaux.

Un arrêté préfectoral (AP N°2024/BPEF/044) autorise les agents de l’EDENN et les experts du Conservatoire d’Espaces Naturels des Pays de la Loire, sous réserve des droits des tiers, à pénétrer dans les propriétés publiques et privées situées sur la zone d’étude.

Vous pouvez télécharger l’arrêté préfectoral ci-contre : 2024 03 19_AP APPP Etude tourbière Bassin Versant Erdre et annexe

Regardez la vidéo ci-dessous pour mieux comprendre les enjeux locaux autour des Tourbières de la Vallée de l’Erdre.

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La Vallée de l’Erdre : un maillon essentiel d’un vaste réseau de zones humides

La Loire-Atlantique est un territoire riche en marais intérieurs, avec notamment la Grande Brière, le lac de Grand-Lieu, le Marais Breton et le Marais de la Loire. La vallée de l’Erdre est un maillon essentiel de ce vaste réseau de zones humides, offrant une flore et une faune exceptionnelles ainsi qu’une grande variété de paysages humides. Ces zones humides sont indispensables à la survie d’une multitude d’animaux. Elles leur offrent des conditions privilégiées, servant de lieux d’hivernage et de reproduction, ainsi que de source de nourriture abondante

Une faune et une flore rares qui font la richesse du patrimoine naturel de l’Erdre

La présentation a été l’occasion de sensibiliser l’audience à la fragilité de ces espaces naturels et à l’importance de leur préservation. En effet, les sites Natura 2000 abritent une diversité exceptionnelle d’espèces végétales et animales inféodés aux milieux humides, dont certaines sont particulièrement rares ou menacées. Parmi ces espèces, le Coléanthe délicat, une graminée très rare dont la seule présence régionale se trouve sur les rives de Vioreau.

Pour la préserver, il est indispensable d’améliorer la qualité de l’eau, de lutter contre la prolifération des espèces invasives (jussies) et d’éviter tout piétinement des berges (cavaliers, cyclistes, …).

Un autre point d’intérêt a été la discussion autour du discret Castor d’Europe, une espèce récemment observée le long des berges de l’Erdre. La présence de cette espèce témoigne des efforts de préservation de l’environnement et de la restauration des écosystèmes locaux.

En savoir + sur le Coléanthe délicat : https://www.edenn.fr/wp-content/uploads/Col%C3%A9anthe.pdf

L’animation Natura 2000 est financée par la Région des Pays de la Loire et l’Europe : 

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Après la théorie, la mise en pratique

Le mercredi 13 mars, ils ont ainsi eu l’occasion de visiter les aménagements entrepris par Nantes Métropole dans le cadre du Contrat Territorial Eau. Au cours de cette déambulation le long du Charbonneau, un affluent de l’Erdre situé à Carquefou, ils ont pu observer les différences entre des zones nécessitant des interventions et les parties déjà restaurées. Cette expérience leur a permis d’appréhender les enjeux majeurs liés au bassin versant : aménagement du territoire, pollutions diffuses, qualité des milieux, état écologique, continuité, etc.

Comprendre aujourd’hui pour agir demain

Cette initiative a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes générations, en particulier les futurs exploitants agricoles, à ces questions essentielles. En comprenant les défis actuels et les mesures mises en place pour y répondre, ces étudiants peuvent jouer un rôle clé dans la préservation de la qualité de l’eau pour les années à venir.

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Vous êtes exploitant.e agricole, sur le bassin versant de l’Erdre et vous souhaitez implanter des haies en rupture de pente sur vos parcelles ? Contactez nous ! Découvrez tous les bénéfices des haies dans cet article.

Une barrière naturelle efficace contre les transferts de pollution

Si l’Edenn propose aux agriculteurs de planter des haies en rupture de pente c’est parce que ces plantations agissent comme des barrières naturelles. Leur implantation en travers des pentes permet ainsi de freiner les ruissèlements, de limiter le lessivage des terres agricoles et l’entrainement des substances chimiques dans les rivières, préservant ainsi la qualité de l’eau. Les racines profondes des arbres et des arbustes qui composent ces haies contribuent à la fois à stabiliser les sols, évitant l’érosion des sols, mais aussi à épurer et infiltrer l’eau en profondeur au niveau de la parcelle. Leur présence offre également un habitat propice à la biodiversité, favorisant le développement d’une faune et d’une flore diversifiées.

Et les enjeux sont grands sur un bassin versant où plus de 70% des terres sont agricoles.

Parmi ces enjeux autour de la qualité de l’eau sur le bassin versant :

-La lutte contre l’eutrophisation avec la réduction des transferts de nitrates et de phosphore dans les cours d’eau

-La réduction de la présence de pesticides dans l’eau des rivières

-La protection des milieux aquatiques

Les haies, une source d’énergie rentable et renouvelable

En plus de leur intérêt écologique, les haies représentent aussi une source d’énergie renouvelable et rentable. 100 mètres linéaires d’une haie dense exploitée tous les 15 ans produisent jusqu’à 25 « Mètre cube Apparent Plaquettes » qui peuvent servir en bois de chauffage ou en litière en remplacement de la paille.

Limiter les transferts de pollution, et la pollution plastique

Ces haies ont vocation à limiter les transferts de pollution vers le milieu naturel, il était donc essentiel pour l’Edenn de ne pas utiliser de manchons en plastique pour protéger les plants. Cette année encore l’Edenn a donc misé sur une solution plus écologique pour tutorer les jeunes plants : le manchon de protection biodégradable. Celui-ci remplace l’habituelle protection plastique contre les dégâts de gibier pendant la phase de croissance de l’arbre. Prévue pour durer 3 ans cette protection composée de fibre de bois pourra se dégrader naturellement, sans occasionner de pollution.

En somme, les haies en rupture de pente sont une solution efficace et naturelle pour limiter les ruissellements et préserver les écosystèmes aquatiques, tout en contribuant à la résilience des paysages agricoles et à l’autonomie des exploitations.

Contact  :

Damien Jorigné, animateur agricole à l’Edenn, 07 88 18 66 29

Xavier Beaumal, animateur bocage : bocage@edenn.fr

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En mars retrouvez nous lors de deux conférences sur la biodiversité :

• Salon de l’Environnement organisé par EGPN, École de Gestion et de Protection de la Nature de Nantes.

Thème : Organiser un évènement en zone Natura 2000, retour sur une concertation réussie avec le Dub Camp Festival

Vendredi 8 mars à 14h au 16 boulevard Gabriel Guist’hau, Nantes

Découvrez comment l’Edenn œuvre pour concilier manifestations culturelles et préservation de la biodiversité en zone Natura 2000.

Gratuit, + d’infos, programme complet et réservation sur : www.egpn.fr/salon-environnement/nantes/

• Conférence sur la faune et la flore de la Vallée de l’Erdre, avec l’association du Ruisseau de Chavagne

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De nombreux défis à relever sur le bassin versant de l’Erdre

Damien Jorigné a mis en lumière les enjeux du territoire, notamment le phénomène d’eutrophisation alimenté par le phosphore d’origine diffuse (à l’origine du développement des cyanobactéries sur l’Erdre), les concentrations de pesticides dans l’eau, les ruissèlements liés à l’érosion des sols agricoles et les obstacles à la migration des poissons.

Concilier agriculture, préservation de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques : c’est possible

Autour de la maquette du bassin versant, l’animateur a schématisé le fonctionnement d’une rivière et exposé diverses solutions envisageables pour concilier agriculture et préservation de la ressource. Des pratiques telles que les haies en rupture de pente, les zones tampon pour capturer les eaux de ruissellement chargées en molécules, le désherbage mécanique, l’agroforesterie, la protection des zones humides ou encore la limitation du drainage, ont été présentées comme des pistes concrètes pour réduire les pollutions et améliorer la qualité et la quantité d’eau. Ces solutions sont d’autant plus efficaces si elles se complètent à l’échelle d’un territoire.
Cette première sensibilisation sera suivie d’une visite des élèves sur un chantier de restauration de cours d’eau courant mars. L’occasion pour les étudiants de voir sur le terrain les actions menées pour protéger nos rivières et nos écosystèmes aquatiques.

Cette action de sensibilisation est organisée et animée par l’Edenn dans la cadre du programme Agri-eau, grâce au concours de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, de la Région Pays de la Loire et de la DRAAF.

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Un bilan 2023 positif

L’engagement des exploitants dans la transition agroécologique se confirme : 40 exploitations du bassin versant de l’Erdre ont souscrit des MAEC sur la seule année 2023.
La grande majorité sont des petites et moyennes exploitations qui s’engagent à maintenir ou développer 70 % de prairies sur leur SAU (MAEC Climat et Bien-être animal de niveau 3).

Priorité autour des sources de l’Erdre et des captages.

Les efforts des agriculteurs installés à l’amont du bassin versant sont particulièrement bienvenus. Sur ce secteur plat où des drainages existent depuis longtemps, l’utilisation de produits phytosanitaires, notamment les herbicides de printemps, engendre des pollutions. L’autre priorité, c’est la protection des captages d’eau potable. 12 fermes ont déjà souscrit des MAEC dans le périmètre des captages prioritaires. Il est encore temps avec la PAC 2024 !

MAEC Biodiversité

La nouvelle saison MAEC Biodiversité a débuté sur les Marais de l’Erdre. Tout exploitant agricole dont les parcelles exploitées sont localisées sur le site peut contractualiser une MAEC pour une durée de 5 ans. Pour plus d’informations, contacter JL MAISONNEUVE : 06 30 50 11 67 – natura@edenn.fr

Autres MAEC

Vous êtes sur le bassin versant de l’Erdre et vous souhaitez contractualiser des MAEC Climat – Bien-être animal / Eau – réduction des herbicides – Grandes cultures / Sol – semis direct / création de prairie, prenez contact avec Damien Jorigné : agriculture@edenn.fr – 07 88 18 66 29

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