Le suivi de la concentration en cyanobactéries
Dans le cadre de son action en matière de santé publique, la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), aujourd’hui ARS (Agence Régionale de Santé), a lancé en 2001 un programme de suivi des eaux potables, des eaux de baignade et des lieux où se pratiquent des activités nautiques organisées, incluant la recherche de cyanobactéries et de cyanotoxines. L’Erdre fait partie des plans d’eau surveillés.
Observatoire scientifique
Depuis le printemps 2005, l’Erdre est “observée”. Dans le cadre du programme de reconquête de la qualité des eaux sur le bassin versant de la rivière à l’horizon 2015, et suite à l’étude sur les cyanobactéries réalisée en 2003 par l’EDENN, un Observatoire de l’Eau, géré par l’EDENN, a en effet été mis en place.
Sa mission : réaliser des campagnes de mesures in situ, en synergie avec les réseaux de suivis permanents existants. Ce dispositif doit ainsi permettre d’affiner la connaissance sur le fonctionnement physico-chimique et biologique du cours d’eau et d’analyser les facteurs favorables et défavorables aux proliférations des cyanobactéries.

Observatoire Sanitaire
De plus, depuis 2013, l’EDENN est aussi en charge du suivi sanitaire de l’Erdre, permettant de vérifier la pratique de loisirs nautiques en toute sécurité.
EN CAS DE FORTE PRÉSENCE de cyanobactéries, un affichage sera sur les bords de l’Erdre afin de tenir les habitants et les usagers informés du danger potentiel. De plus vous pouvez vous inscrire pour recevoir directement par mail les résultats des analyses ou venir les consulter sur le site de l’EDENN.
Ce suivi a été reconduit pour 2020.
Voir les résultats des analyses pour l’année en cours :
Attention les yeux !
Il faut se méfier des apparences. En septembre 2005, lors d’une des deux sorties en bateau sur l’Erdre aval, une pellicule bleue-verte en surface de l’eau, laissait penser que les cyanobactéries étaient particulièrement abondantes. Or, après analyse, il s’avère que d’autres algues, et notamment la zygophycée Closterium aciculare* (très abondante entre la pleine de Mazerolles et La Beaujoire), contribuent à renforcer ce phénomène. Et cette impression visuelle qui peut induire en erreur promeneurs et usagers de la rivière. D’autant plus que sous la surface, l’eau peut être claire, comme l’ont démontré les représentations en laboratoire(voir photo ci-dessous).
Une plaquette d’information est disponible gratuitement et téléchargeable