Le 28 mai dernier, l’Edenn donnait rendez-vous à ses partenaires et élu·es pour une journée riche en découvertes et en échanges, en immersion dans les milieux humides de l’Erdre. Un format original mêlant balades à vélo, navigation en bateau et visites de terrain, pour mieux appréhender les enjeux de préservation de la rivière et de ses écosystèmes.
Le départ s’est fait à Nort-sur-Erdre, avec une première halte au marais de la Guénardière, guidée par la Ville de Nort-sur-Erdre et Bretagne Vivante. Un site emblématique où se conjuguent biodiversité, actions pédagogiques et gestion écologique, grâce aux travaux de restauration entrepris par la commune et au plan de gestion animé par l’association.
Après un court trajet sur l’eau – ponctué d’un quizz pour tester les connaissances des participants (au fait, combien de zones de sources compte le bassin versant de l’Erdre ?*) – la visite s’est poursuivie à vélo jusqu’au marais de Blanche Noë. Accompagnés par le Conservatoire d’espaces naturels Pays de la Loire et l’Edenn, les participants ont traversé en vélo une mosaïque de paysages – prairies humides, forêts, tourbières – révélant toute la richesse écologique du site. Le CEN y mène des démarches d’acquisitions foncières, tandis que l’Edenn accompagne les propriétaires privés à travers des contrats Natura 2000. L’objectif ? Maintenir des milieux ouverts et fonctionnels, favorables à la biodiversité.
Après une pause déjeuner conviviale au bord de l’eau, un temps d’échange était consacré au rôle des élu·es de l’Edenn avec comme question centrale : « Devenir ambassadeur de l’Edenn : quelles pistes ? ».
L’après-midi a permis de découvrir un chantier exemplaire à Carquefou : les travaux de restauration du ruisseau du Charbonneau portés par Nantes Métropole. Renaturation d’un tronçon très artificialisé, création de passages pour la loutre… Autant d’actions concrètes en faveur de la qualité de l’eau et de la vie aquatique.
Enfin, la dernière traversée en bateau jusqu’à Nantes a été l’occasion d’échanger autour de l’histoire de l’Erdre, et des transformations qui en ont fait une rivière navigable. La Fédération des Ami·e·s de l’Erdre a partagé les résultats de son étude sur la disparition progressive des herbiers (spoiler : les espèces invasives comme le ragondin ou l’écrevisse de Louisiane semblent adorer les nénuphars). L’Edenn a, quant à elle, présenté son travail en cours pour redéfinir l’entité « Marais de l’Erdre ».
Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à faire de ce séminaire une journée riche, instructive… et un brin sportive !
*800 ! C’est le nombre de sources dénombrées sur le bassin versant de l’Erdre
