Jardiner au naturel

Depuis le 1er janvier 2019, vous ne pouvez plus acheter, utiliser ou stocker des pesticides chimiques* pour jardiner ou désherber. Issue de la loi Labbé, cette interdiction concerne également les collectivités qui n’ont plus le droit, depuis le 1er janvier 2017, d’utiliser les pesticides chimiques* sur les espaces verts, les forêts, les voiries ou les promenades accessibles ou ouverts au public.

*En savoir plus

Les produits phytosanitaires utilisés pour le jardinage sont dangereux pour l’environnement. En effet, il s’agit des mêmes molécules qu’utilisent les professionnels et pour qui l’utilisation de ces produits est soumise à des règles très strictes. Les produits chimiques causent des problèmes environnementaux, notamment la pollution de l’eau mais aussi de l’air, du sol et impactent négativement la biodiversité. Les produits phytosanitaires entraînent aussi des problèmes de santé publique. On peut tous agir à notre niveau en supprimant l’utilisation de ces produits et en adoptant le jardinage au naturel.

C’est pourquoi la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée le mercredi 22/07/15 à travers l’article 68, modifiant la loi dite « Labbé » (Loi n°2014-110 du 06/02/2014 visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national), interdit pour les particulier,  la vente en libre-service des produits phytosanitaires à partir du 01/01/2017 et l’interdiction d’utilisation à partir du 01/01/2019.

Le texte de loi est consultable dans son intégralité ici.

Il est donc temps de changer ses pratiques !

Jardinage au naturel ça coule de source

Pour cette raison, nous vous accompagnons dans l’optimisation de vos pratiques de jardinage avec nos différentes chartes.

Vous êtes une collectivité et vous souhaitez diminuer votre utilisation de produits phytosanitaires ? Signez la charte Zéro Phyto !

Vous êtes une jardinerie et vous souhaitez proposer des alternatives aux pesticides? Signez la charte Jardinerie !

Vous êtes un particulier et vous souhaitez en apprendre plus sur les techniques de jardinage au naturel ? Signez la charte Jardinier !

 

 


Jardiner autrement : les bonnes pratiques par FranceEcologieEnergie

Le saviez-vous ?

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  • Parmi les produits phytosanitaires présents dans l’Erdre, on retrouve 72% d’herbicides, dont certains interdits depuis plusieurs années (notamment à cause d’une utilisation frauduleuse ou de la rémanence du milieu).
  • À surfaces comparables, l’impact des pesticides utilisés chez des particuliers est 30 à 40 fois plus important que lorsqu’il est utilisé pour l’agriculture (mauvaises utilisations des produits, utilisations sur sols imperméables).
  • Les granules bleues anti-limaces contenant des métaldéhydes posent de plus en plus de difficultés dans le traitement de l’eau potable.
  • Aujourd’hui, pour protéger la santé des habitants, lorsqu’un professionnel utilise du désherbant chimique, la zone doit obligatoirement être fermée au public pendant 6 heures à minima. On retrouve dans ces produits les mêmes molécules que dans ceux vendus aux les particuliers.
  • À partir de janvier 2019, les particuliers ne pourront plus utiliser de produit phytosanitaire. Alors pourquoi ne pas modifier ses pratiques dès maintenant ?
  • Depuis 2010, il est strictement interdit d’appliquer phytosanitaires à proximité des points d’eau même à sec, c’est-à-dire à moins d’1 mètre des fossés et directement sur les avaloirs, caniveaux et bouches d’égouts, sous peine de poursuites (jusqu’à 75000€ d’amendes et 2 ans d’emprisonnement). (Voir arrêté préfectoral)
  • Le Diuron fait partie des molécules chimiques retrouvées dans l’eau de l’Erdre et de ses affluents. Son utilisation dans les herbicides est interdite depuis 2008 mais on la retrouve encore dans les produits de nettoyage de façade et de toiture (anti-mousse, algicides, peinture antifouling) !

En savoir plus

Jardiner autrement , un site et un forum pour jardiner plus naturellement

Jardiner au naturel, un site pour informer des dangers des pesticides et présenter les solutions alternatives pour les jardins et les communes.


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